À la conquête des sommets : Le Tour de France 2024 en Pyrénées
Vous êtes à la recherche de vacances sportives pour cet été en France ? Le Tour de France vous passionne ? Alors n’hésitez plus avec le Tour de France vous aurez l’occasion de découvrir une des plus belles régions montagneuses de France: la vallée de l’Aure dans les Pyrénées.
En effet, la plus grande course cycliste du monde s’effectuera cette année du samedi 29 juin au dimanche 21 juillet 2024.
Un beau programme qui promet du grand spectacle et de l’émotion que vous aurez la chance de voir si vous venez passer vos vacances au camping du ruisseau dans la vallée de L’Aure. En effet, notre camping à Saint-Lary est à proximité de toutes les étapes pyrénéennes alors profitez en et venez réserver votre semaine du 13 au 20 juillet, date du passage du Tour de France dans notre beau pays.
Les Étapes Pyrénéennes du Tour de France 2024 : Le Défi des Grimpeurs
Chaque année, les coureurs du Tour de France sont confrontés à des défis toujours plus exigeants, et les étapes de montagne sont incontestablement les plus redoutées. Les Pyrénées, avec leurs cols escarpés et leurs panoramas à couper le souffle, offrent un terrain de jeu idéal pour les grimpeurs chevronnés. Ces étapes sont souvent décisives dans la course au maillot jaune.
Le Tour de France 2024 promet une nouvelle série d’étapes pyrénéennes qui feront vibrer les amateurs de cyclisme du monde entier. Les coureurs s’apprêtent à affronter les montagnes emblématiques des Pyrénées, défiant la gravité et repoussant leurs limites physiques. Voici un aperçu des étapes clés à venir :
Étape 1 : La Montée vers le Col du Tourmalet : 15 juillet 2024
Le 15 juillet 2024 marquera le coup d’envoi des étapes pyrénéennes avec la redoutable montée vers le Col du Tourmalet. Ce col mythique, l’un des plus hauts cols routiers des Pyrénées, testera la résilience des coureurs. Les lacets sinueux et les panoramas à couper le souffle offriront un spectacle inoubliable. Les coureurs affrontent des pentes abruptes et des virages serrés, dans un paysage spectaculaire. Cette étape est souvent décisive pour l’issue de la course.
Étape 2 : Le Col d’Aspin en Challenge : 16 juillet 2024
Le lendemain, le peloton se mesurera au Col d’Aspin, ajoutant un autre défi montagneux à cette édition du Tour. Les cyclistes devront faire preuve de ténacité pour gravir les pentes du Col d’Aspin, offrant aux spectateurs des moments de pure intensité sportive.
À quelques kilomètres de Saint-Lary-Soulan, le Col d’Aspin offre un autre défi redoutable. Les coureurs, déjà éprouvés par la montée vers le Tourmalet, doivent puiser dans leurs réserves pour gravir ce col pittoresque. L’ascension du Col d’Aspin offre des moments de véritable bravoure et des panoramas à couper le souffle.
Étape 3 : Saint-Lary-Soulan à l’Honneur : 17 juillet 2024
La troisième étape pyrénéenne mettra en lumière la charmante commune de Saint-Lary-Soulan. Les coureurs s’élanceront des environs, créant un tableau dynamique de compétition au cœur de ce décor montagneux. Les stratégies d’équipe et les efforts individuels se conjugueront dans une course captivante.
Au cœur de la chaîne pyrénéenne, Saint-Lary-Soulan se distingue comme un joyau alpin. Cette petite commune, prisée des amateurs de sports d’hiver, se transforme en un lieu stratégique lors des étapes pyrénéennes du Tour de France. Entourée de sommets emblématiques tels que le Col du Tourmalet et le Col d’Aspin, Saint-Lary-Soulan devient le point central d’une bataille cycliste acharnée.
Les Enjeux pour le Maillot Jaune
Ces étapes pyrénéennes ne seront pas seulement des défis physiques, mais également des moments cruciaux pour le classement général du Tour de France 2024. Les écarts de temps accumulés dans les montagnes peuvent bouleverser la hiérarchie établie, rendant chaque virée en altitude déterminante pour les ambitions des coureurs.
La stratégie des équipes
Les étapes pyrénéennes du Tour de France ne sont pas seulement un défi individuel, mais aussi un test pour les équipes. La stratégie devient cruciale, notamment autour de Saint-Lary-Soulan, où les directeurs sportifs doivent prendre des décisions rapides en fonction des conditions météorologiques et des performances des coureurs.
L’Impact sur le classement général
Les étapes pyrénéennes ont un impact majeur sur le classement général du Tour de France. Les coureurs qui excellent dans les montagnes peuvent changer la donne et renverser la hiérarchie établie lors des étapes précédentes. Les écarts se creusent, et le maillot jaune peut changer d’épaules à tout moment.
Conclusion : Une édition 2024 palpitante
Le Tour de France 2024 promet une aventure exceptionnelle à travers les Pyrénées. Entre la lutte pour le maillot jaune, les panoramas spectaculaires et l’adrénaline des montées abruptes, ces étapes pyrénéennes seront sans aucun doute le point culminant de cette édition. Les dates à retenir : 15, 16 et 17 juillet 2024, où la magie du cyclisme et la majesté des Pyrénées se rencontreront pour créer des souvenirs impérissables.
Saint-Lary-Soulan, destination cycliste
Au-delà de son rôle crucial dans le Tour de France, Saint-Lary-Soulan attire les amateurs de cyclisme tout au long de l’année. Ses routes de montagne pittoresques offrent un terrain d’entraînement idéal, et la communauté locale est chaleureuse envers les passionnés de vélo.
Amateurs de sensations fortes, rendez-vous à Saint-Lary-Soulan au coeur de la Course dans les Pyrénées
Les étapes pyrénéennes du Tour de France, en particulier autour de Saint-Lary-Soulan, sont un spectacle à ne pas manquer. Entre les montées mythiques, les stratégies d’équipe et l’impact sur le classement général, ces moments sont gravés dans l’histoire du cyclisme. Que vous soyez un fan de vélo chevronné ou simplement un amoureux des paysages montagneux, le Tour de France dans les Pyrénées ne manquera pas de vous captiver.
Le tour de France qui contribue depuis sa création à la démocratisation de la petite reine nous est envié par la diversité des routes et des villes qu’il traverse, car en plus d’être une épreuve sportive de très haut niveau, c’est un moment d’animation spectaculaire avec la Caravane du Tour qui enchantera la famille en plus des cadeaux distribués sur son passage.
Venez à Saint Lary-Soulan pour assiter en live aux étapes de montagne mythiques des Pyrénées, réservez votre emplacement ou votre mobilhome dès aujourd’hui.
Les 4 cols mythiques du tour de France dans les Pyrénées
La route des cols qui relie la Méditerranée à l’Atlantique est une excursion touristique qui se fait en voiture dans toute sa longueur avec quelques étapes. Mais elle peut se faire également par portion à partir de votre camping le Ruisseau, situé idéalement pour franchir ces cols mythiques.
Pour les amateurs de cyclotourisme, nous avons dressé la particularité des cols des Hautes Pyrénées, versants ouest et est, afin de vous guider dans vos échappées, à l’image des champions du tour de France, qui ont si souvent grimpé ces cols.
Les 5 randonnées cyclotouristiques des Hautes Pyrénées
LE COL DE PEYRESOURDE
Le col de Peyresourde relie la vallée de Louron à la Haute Garonne. Une série d’authentiques petits villages de montagne ponctue son parcours. Ce large col large offre une vue panoramique époustouflante sur les monts et vallées environnants. Arrivé au sommet, vous pourrez faire une pause dans une crêperie-bar à l’ambiance chaleureuse de juin à octobre.
Pour les cyclistes : Le col de Peyresourde est régulièrement inscrit au programme du Tour de France.
L’ascension par le versant Est se fait à partir de Bagnères de Luchon. Dès la sortie de la ville la pente s’accentue : Longueur : 14.3km – Dénivelé : 950m (altitude départ : 625m – altitude arrivée : 1569m) – moyen : 6.6% – maximal : 8.5%
L’Ascension par le versant Ouest est à partir d’Arreau. L’accentuation de la pente commence à partir du village d’Estarvielle, dans la vallée du Louron. Longueur : 18.7km – Dénivelé : 860m (altitude départ : 705m – altitude arrivée : 1569m) – moyen : 7% maximal : 9.5
Pour davantage de renseignements :
L’office de tourisme de la vallée du Louron
LE COL D’ASPIN
Reliant la vallée de Campan à la vallée d’Aure, ce col est un des derniers cols routiers réalisés. Il a été au programme du Tour de France 74 fois. Dans une séance de l’assemblée législative, Achille Jubinal , député des Hautes Pyrénées s’exclamait en 1868 : « il y a cinq ou six ans, on ne traversait le col d’Aspin qu’à cheval. Maintenant, grâce à l’Empereur, qui a eu personnellement l’idée des routes thermales, nous passons au col de la Torte et au col d’Aspin à 1800 mètres au-dessus du niveau de la mer ; à Tourmalet ainsi qu’au col de la Peyresourde qui descend par Luchon, nous passons à 2000 mètres d’altitude avec des voitures à quatre chevaux, aussi facilement que vous traversez en Daumont la place de la Concorde (rires). Pourquoi donc un chemin de fer ne pénétrerait-il pas là où vont à présent les voitures ?
La particularité de ce versant du col d’Aspin est la présence de feuillus au bord de la route à intervalles irréguliers dans une montée en lacets à travers les prairies bucoliques.
L’ascension du versant est, plus brève et plus ardue que par l’ouest, se fait à la sortie d’Arreau. Longueur : 12.5km – Dénivelé : 790m (altitude départ : 705m – altitude arrivée : 1489m) – moyen : 6.5% – maximal : 9.5%
L’ascension par le versant ouest, est à partir de Bagnères de Bigorre Longueur : 12.5km – Dénivelé : 934m (altitude départ : 555m – altitude arrivée : 1489m) – moyen : 3.8% – maximal : 7.5%
Pour davantage de renseignements :
L’office de tourisme de Saint-Lary
LE COL DU TOURMALET
Avec 2115 m d’altitude, c’est le col routier le plus haut des Pyrénées. Il est dominé par deux pics : le fameux Pic du midi et le pic d’Espade. Il fait le lien entre le Gave de Pau à l’ouest et la vallée de l’Adour à l’est. Le col du Tourmalet fait partie de la « légende du Tour ».Ce col a été franchi en 1088 par Beatrix 1ère de Bigorre pour percevoir les impôts de Barèges en 1088. Puis au XVIIe s, il a vu passer les têtes de la noblesse française qui allaient prendre les eaux à Barèges. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il fut aménagé dès 1688 pour devenir une route en 1730. Mais il faut attendre la réalisation de la route thermale en 1864, commandée par Napoléon III, pour que le passage s’effectue en toute sécurité. Il est en général ouvert de juin à novembre.
L’été, le Tourmalet voit passer beaucoup d’adeptes de la petite reine et l’hiver, les deux versants deviennent le royaume des skieurs (le Grand Tourmalet).
L’ascension par le versant Est, à partir de Campan Une montée toute en longueur. – Longueur : 22.5km – Dénivelé : 1268m (altitude départ : 660m – altitude arrivée: 2115m) – moyen: 6% – maximal : 9%
L’ascension par le versant Ouest, à partir de Luz-Saint-Sauveur – Longueur : 19km – Dénivelée: 1404m (altitude départ: 711m – altitude arrivée: 2115m) – moyen: 7.4% – maximal : 10.2%
L’ascension par le versant Est, à partir de Campan. Longueur : 22.5km – Dénivelé : 1268m (altitude départ: 660m – altitude arrivée: 2115m) – moyen: 6% – maximal: 9%
Pour davantage de renseignements :
L’office de tourisme du Grand Tourmalet
LE COL DU SOULOR
S’élevant à 1474 mètres, ce col relie la vallée d’Arrenzs de celle de l’Ouzom dans les Hautes Pyrénées. C’est un des sites touristiques majeurs de la station des sports d’hiver du Val d’Azun puisqu’il a été aménagé pour la pratique d’activités nordiques : ski de fond- raquette-chien de traineaux- luge et bien sûr des randonnées en saison estivale. Point de départ de nombreuses balades réalisables en une demi-journée, et d’une descente en tyrolienne de 300 m de long, le col du Soulor accueille des activités à caractère familial et est accessible toute l’année.
L’ascension par le versant Est, se fait à partir d’Argelès-Gazost. Longueur : 19.4km – Dénivelé : 1019m (altitude départ : 463m – altitude arrivée : 1474m) – moyen : 5.2% – maximal : 8.5%
L’ascension par le versant Ouest, est à partir de Laruns et via le Col d’Aubisque. – Longueur : 28.4km – Dénivelé : 1180m (altitude départ : 525m – altitude col d’Aubisque : 1709m – Altitude arrivée : 1474m) -moyen: 7.9% – maximal: 10%
Pour davantage de renseignements :
L’office de tourisme d’Argelès-Gazost
L’office de tourisme du Val d’Azun
LE SENTIER D’INTERPRETATION DU REFUGE DE SOULA
Pour finir, cette balade cyclotouristique ou pédestre vaut le détour sans pour autant franchir de col ! Cependant le but peut-être la montée au refuge de la Soula. En effet, c’est le sentier d’interprétation de la Haute vallée du Louron, qui surplombe les magnifiques gorges de Clarabide. Cette balade traverse un espace exceptionnel pour la préservation de la faune et la flore. C’est un « bain de nature » qui sans aucun doute vous ressourcera d’une énergie renouvelée.
Pour grimper en vélo, à partir du camping le ruisseau, prendre direction de Couartaou (4km) et rejoindre le D725 jusqu’à Pont du Prat.
La durée est de 3h aller/retour Alt mini : 1 260 m – Alt maxi : 1 760 m Dénivelé : 450 m – Niveau facile à modéré .
Départ : parking du Pont du Prat (indiqué à partir de Loudenvielle).
Télécharger la fiche du circuit
Profitez de votre séjour au camping du Ruisseau pour parcourir la route des cols. Réservez votre hébergement, un mobilhome, un chalet ou un emplacement au camping du Ruisseau de Gouaux, dans la vallée de Saint-Lary-Soulan
LE MEILLEUR DES HAUTES-PYRÉNÉES
Les 5 thématiques de votre séjour dans les Hautes Pyrénées
Bienvenue dans le département des Hautes-Pyrénées en séjournant au camping le Ruisseau à Gouaux qui vous offre des sensations toujours renouvelées liées aux paysages magnifiques, à l’omniprésence de la nature et à ses authentiques traditions. Venez visiter les grands sites Pyrénéens mondialement connus comme Lourdes, le pic du midi ou encore le cirque de Gavarnie, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Venez goûter la tranquillité des vallées, vivre les parcours de nos rivières, admirer les panoramas de nos montagnes exceptionnelles, vibrer d’émotions en découvrant au détour d’un chemin un lac, une église et d’autres trésors du passé. Voici un concentré de ce que peut vous offrir les Hautes Pyrénées.
Le tourisme est le premier secteur économique des hautes Pyrénées, grâce à la chaîne de montagne qui constitue un atout naturel, culturel, sportif majeur.
Le parc national des Pyrénées se situe à cheval entre le département des hautes Pyrénées et des Pyrénées atlantiques. Il couvre une superficie de 2520 km2 et son cœur, principalement autour du massif de Vignemale est inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des paysages naturels et culturels.
Les Pyrénées comptent également onze parcs naturels régionaux, (français, espagnols et en Andorre) et vingt réserves naturelles. C’est dire combien cette chaîne de montagne revêt une grande importance pour la protection et la préservation de la faune et de la flore et la conservation des espaces culturels. À elle seule, la réserve naturelle régionale du massif du Pibeste-Aoulhet comprend l’observatoire du Pic du Midi de Bigorre, le pont d’Espagne, les grottes de Bétharram ou encore le cirque glaciaire de Gavarnie, classé au patrimoine mondial de l’humanité. Dans l’ensemble de ces sites, on peut pratiquer des sports liés à la nature (randonnée, escalade, spéléologie, alpinisme, cyclisme, ski alpin et de fond et la liste est encore longue !)
Les hautes Pyrénées: des espaces naturels propices à la randonnée pédestre ou cycliste
Les principales vallées bénéficiant de la renommée des parcs nationaux ou régionaux sont : le val d’Azun, la vallée de Luz, la Vallée des gaves, la vallée de Cauterets, la vallée d’Aure et le massif de Néouvielle que traversent de très nombreux chemins de randonnées dont les principaux :
- Le Chemin de la vallée d’Aure
- Le GR10
- Le GR782
- Le chemin de Haute randonnée pyrénéenne.
Le parc National comprend outre le cirque de Gavarnie, les cirques glaciaires de Troumouse et d’Estaubé ainsi que de très nombreux lacs propices aux balades ou randonnées tels que :
Le lac de Lourdes, le lac de Gaube, le lac d’Estaing, le lac de Suyen, le lac d’Orédon, le lac de Cap-de-Long ou encore le lac de l’Oule.
La route des cols
Les Pyrénées chaque année sont le théâtre d’ascensions mémorables lors du Tour de France. La route des cols offre de nombreuses occasions de s’offrir paysages et belvédères exceptionnels et pour les plus courageux des parcours sportifs de bon niveau. En fait, cette route peut être parcouru au choix : en voiture, en moto, en vélo, à pied même…
La route des cols qui relie l’Atlantique à la Méditerranée est balisée et permet de traverser grâce aux cols mythiques (Soulor,Tourmalet, Peyresourde ou encore Aspin) l’ensemble de la chaîne pyrénéenne.
Les sites historiques et géologiques des hautes Pyrénées
Le massif karstique exceptionnel de Saint-Pé-de Bigorre est le site idéal pour pratiquer la spéléologie, accompagné de guides professionnels. En effet, 1580 cavités ont été recencées aujourd’hui dont le célèbre réseau de Betharram, le Puts de tachout, le gouffre du Quéou et la perte de Yerse sont les plus spectaculaires.
Par ailleurs, d’autres sites géologiques méritent le détour même s’ils sont très fréquentés en période estivale : Le gouffre d’Esparros, de Labastide, de Lourdes, de Medous, de Troubat, de Gargas et du Noisetier.
Quant aux sites préhistoriques, La grotte de Gargas est un des plus bels exemples de grotte ornée d’Europe datant du paléolithique supérieur. L’espace préhistorique de Labastide témoigne quant à lui d’un passé datant du magdalénien grâce à des vestiges retrouvés sur place.
Autour de Lourdes, il existe de nombreux emplacements où subsistent des menhirs ou dolmens :
Menhirs :
Calhaou de Nageou à Agos-Vidalos – Bayle à Arras en Lavedan- Soulor à Arrens-marsous- Peyre Hicadé à Bartrès – Menhir de Bordères Louron- Menhir de Lézignan-
Dolmen :
La cabane aux loups à Barèges – Pouey Mayou à Bartrès – Le dolmen de Bize –
Par ailleurs, de nombreux sites témoignent de la richesse patrimoniale gallo-romaine des Hautes Pyrénées. Ainsi, un sentier archéologique à Saint-Lézer permet de découvrir les ruines du castrum Bigorra, une ancienne motte castrale, à l’emplacement de l’ancienne capitale des Biguerres, peuple de la Haute Valée de l’Adour, avant la montée de Tarbes au début du Moyen Âge.
De même, la Mosaïque au dieu Océan du domaine de Saint-Girons, présenté dans l’espace muséographique à Montbourget illustre bien l’importance de l’occupation gallo-romaine de la région. À Tarbes, au quartier de l’Ormeau, les ruines d’une villa antique, mises au jour au milieu des années 1980, sont accessibles au public.
Le patrimoine religieux est également très riche avec l’abbaye de Saint-Sever-de-Rustan, l’abbaye de l’Escaladieu, l’abbaye de Saint-Savin-en-Lavedan, l’église fortifiée des Templiers à Luz-Saint-Sauveur, le château de Lourdes, le château de Mauvezin, le château de Beaucens, Arreau, ancienne capitale des Quatre-Vallées, ou les bastides comme Trie-sur-Baïse ou Tournay sont des lieux touristiques remarquables pour leur architecture médiévale.
Ne pas rater les sept églises romanes de la vallée du Louron dont les fresques intérieures peintes ont été conservées grâce à l’isolement de la vallée. Elles ont échappé aux destructions lors des guerres de religion et de la révolution.
Enfin, de nombreuses tours de guet des XIIè et XIIIè siècle sont posés le paysage à (Agos-Vidalos, Avezac-Prat-Lahitte, Héchettes pour les mieux conservées.
Le thermalisme en hautes pyrénées
Le thermalisme et la balnéothérapie sont le fer de lance de l’attractivité des villes thermales des Hautes Pyrénées telles que Saint-Lary-Soulan, Luz-Saint-Sauveur, Cauterets, Capvern, Barèges, Bagnères-de-Bigorre et Argelès-Gazost. Après le ski en hiver ou la randonnée au printemps et en été, ces activités augmentent la fréquentation des stations et des villes d’autant que les espaces dédiés à la balnéothérapie ont su s’adapter aux nouvelles exigences qualité des établissements de bien-être.
Voies respiratoires, rhumatismes sont les deux pathologies principales soignées dans les Hautes Pyrénées. Luz-Saint-Sauveur est spécialisée dans le Phlébologie, gynécologie, tandis que Capvern soigne les maladies digestives et les affections urinaires ; enfin Bagnères de Bigorre prend en charge les affections psychosomatiques.
Les réserves et parcs animaliers
Dans ces montagnes où liberté riment avec grands espaces, des parcs ont été aménagés pour que le visiteur puisse à loisirs observer les animaux originaires des Pyrénées. C’est le cas du parc animalier des Pyrénées à Argelès-Gazost qui abrite entre autres des ours, des izards, des loups. Il faut également citer le donjon des aigles installé dans le château de Beaucens qui regroupe de nombreux rapaces ; Le parc aux rapaces à Saint-Lanne ou encore Les aigles d’Aure à Arreau. Cela bien n’empêche pas lors de vos randonnées de voir aussi les célèbres marmottes !
Réservez dès maintenant votre location dans les Hautes Pyrénéees ou un emplacement de camping durant vos randonnées dans les Pyrénées au camping le Ruisseau.
Luz-Saint-Sauveur village remarquable des Pyrénées
Le patrimoine de Luz-Saint-Sauveur
A 65 km de votre camping, u carrefour de plusieurs vallées, le village de Luz-Saint-Sauveur représente une visite incontournable de la région.
Principalement, la ville est connue pour son église templière construite entre le XII et XIIIe siècle selon un texte gravé sur le porche. Ce n’est qu’au XIVe s que les Hospitaliers de l’ordre Saint- Jean de Jérusalem deviennent propriétaires de cette église grâce à un leg de la famille André.
Afin de protéger les habitants de Luz des nombreux raids des bandits espagnols, notamment les « miquelets ». Les moines guerriers édifient des remparts autour de l’église composés de remparts crénelés formant un polygone de 14 côtés. En ce temps là, un large fossé cernait l’église. Un pont levis permettait de le franchir. La nef et le chevet sont alors surélevés pour faire un chemin de ronde. La chapelle de la Vierge a sans doute été fondée entre 1420 et 1444. Puis vers 1650, pour attirer la clémence de Dieu sur le village atteint de peste noire, il fut construit la chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié à l’intérieur de l’enceinte fortifiée. L’ordre de Malte succède aux hospitaliers en 1736. Enfin en 1865, une porte est percée afin de faciliter l’entrée dans l’église et en 1876, on utilise le clocher comme prison.
Cette église fut le premier bâtiment classé au titre des monuments historiques dans le département des Hautes-Pyrénées.On peut y admirer le maître-autel en bois doré, la chaire, une pieta polychrome.
Les vestiges de l’Empereur Napoléon III
Napoléon III adorait les Pyrénées où il séjournait souvent en compagnie de sa femme l’impératrice Eugénie pour faire des cures.
La chapelle Solférino
La chapelle Solférino est à voir avec sa drôle de tour byzantine. C’est Napoléon III qui ordonna sa construction en 1859 sur les ruines de la chapelle Saint-Pierre, authentique édifice datant de l’évangélisation de la région par Saint Jacques.
Le pont Napoléon
La grande idée de napoléon fut de relier les deux rives du Gave de Gavarnie par un pont en pierre d’une seule arche. C’est M. Bruniquel ingénieur des Ponts et Chaussées, prestigieux ordre fondé par Napoléon 1er qui fut en charge des travaux. Ceux-ci durèrent 2 ans. Le pont était achevé en 1861 et l’empereur viendra contempler l’oeuvre en 1863. D’une longueur de 68 mètres, son tablier est à 63 m au-dessus du gave.
À l’extrémité du pont, on peut voir une colonne de douze mètres de hauteur érigée en hommage à l’Empereur . La colonne est composée de 14 anneaux de pierre de lourdes et surmontée d’un aigle monumental sorti des ateliers de la marbrerie de Bagnères. On peut y lire :« A leurs Majestés impériales Napoléon III et l’Impératrice Eugénie, les habitants de LUZ St SAUVEUR reconnaissants ».
Profitez de votre séjour au camping le ruisseau à Gouaux pour faire cette excursion d’une journée au pays de Luz-Saint-Sauveur
TARBES, la belle provinciale d’Occitanie
À une petite heure de votre camping le Ruisseau, la ville de Tarbes, antique cité du Piémont pyrénéen, en occitanie vous attend pour un superbe marché de Noël…et bien sûr pendant toute la période estivale.
Tarbes, préfecture des Hautes-Pyrénées, est une belle ville provinciale qui réjouit le regard par de beaux édifices classiques et de magnifiques places agrémentées de fontaines.
En effet, cette ville compte 7 fontaines remarquables qui donnent un cachet particulier à la ville.
LA FONTAINE DES IV VALLEES
Place Marcedieu
L’édification de cette fontaine est née des dernières volontés de Mme Félicité Duvignau, qui désirait par son legs, contribuer à la construction de deux fontaines sur la place Marcadieu.
Fontaine grandiose érigée sur 4 étages : Au sommet le groupe de l’Aurore avec une femme nue et l’isard dressé sur ses pattes arrières qui l’accompagne. Au-dessous le groupe des Torrents : L’Adour et l’Echez, Le Bastan, l’Arros, la Neste puis le Gave, sculpté en roche de Lorraine, choisie pour son grain grossier. Plus bas, trois animaux représentatifs de la faune de nos montagnes. L’aigle, le loup et l’ours en bronze. Enfin, les personnifications des vallées d’Argelès, de Bagnères, d’Aure et de la plaine de Tarbes.
LA FONTAINE MONTAUT
Place Mercadieu
Ce fut la première fontaine érigée à Tarbes, grâce à un legs fait par Pierre Montaut. À l’origine, elle occupe le centre géométrique de la place Marcadieu. Très sobre, entièrement réalisée en pierre de Lourdes, elle se compose d’une colonne architecturée émergeant d’un socle massif baigné par un bassin circulaire rempli par des jets personnifiés de mufles et de lions.
LA SOURCE D’AMOUR
Place Mercadieu
Le groupe représente deux personnages. La femme nue, personnification de la source, tient de ses deux mains et dans un geste gracieux, une jarre d’où s’écoule de l’eau. Un Amour ailé, sous les traits d’un jeune adolescent, se tient à genoux aux pieds de la Source.
LA FONTAINE DE L’INONDATION
Place de la Courte-Boule
Représentation très réaliste du fléau de l’inondation. L’eau monte et les malheureux sinistrés se hissent à force de bras sur un rocher qui est leur dernier refuge et leur dernier espoir.
LES FONTAINES DE VERDUN
Place de Verdun
Constituée d’une boule de granit poli de 1,5 tonne, soutenue par un film d’eau sous pression, cette fontaine est très spectaculaire
LA FONTAINE PLACE SAINT JEAN
Place Saint-Jean
En marbre de Payolle représente l’apôtre Saint Jean
LA FONTAINE DE LA GESPE
Place André Guerlin
La dernière née des fontaines tarbaises, elle en marbre d’Arudy et son thème rend hommage à l’interaction de la ville avec l’eau.
Tarbes pleine de poésie qui dévoile sa légende.
La légende veut que la reine d’Ethiopie Tarbis, proposa son amour à Moïse qui le refusa. Désespérée de chagrin, elle quitta son trône et partit loin des yeux du monde cacher son affliction. Après bien des épopées, elle parvint en Bigorre et édifia au bord de la rivière Adour sa demeure et fonda la ville de Tarbes… et sa sœur, fit de même sur les bords du Gave pour bâtir Lourdes.
Une visite de la ville de Tarbes
Outre le circuit des fontaines, le parcours commence Place de Verdun, au cœur de la ville où s’affichent de nombreuses terrasses de café pour bénéficier d’un rafraîchissement au soleil.
Prenez au nord vers la rue Massey pour déboucher sur le jardin Massey du même nom. Ce tarbais a lui aussi fait don à la ville de ce jardin qu’il s’était aménagé mais qui n’était pas achevé quand il mourut. Aujourd’hui, canards et paons gravitent dans cet espace vert, agrémenté d’arbres d’essences très variées. En continuant au nord, sur l’artère Achille Jubunal, se trouve le Musée Massey où sont regroupés des documents et objets relatifs aux hussards.
Revenez par la rue André Fourcade pour retourner dans le centre-ville. Continuez jusqu’à la place Jean Jaurès où de dresse l’imposant hôtel de ville, de style classique du XIXe s.
Prenez la rue Braunhauban à votre droite qui est piétonne et commerçante jusqu’à retrouver la place de Verdun, que vous traverserez pour prendre la rue de l’abbé Torne. Ce quartier est le plus ancien de Tarbes avec de nombreuses maisons datant du 17 è siècle.
À votre gauche, le lycée Théophile Gautier ancien lycée impérial où le comte de Lautréamont fit sa classe. Au croisement prenez à droite, rue de la victoire pour passer devant la maison natale du Maréchal Foch avant de revenir rue de l’abbé Torne pour arriver à la place du Gal Charles de Gaulle et admirer la Cathédrale Notre dame de la Sède. Cette place très agréable vous permet d’accéder à la préfecture des Hautes Pyrénées et à l’hôpital de l’ayguerote qui présentent chacun une très belle façade.
S’il vous reste encore un peu d’énergie, retrouvez la place Mercadieu avec la très belle halle de type Baltard- la villa Bel-Air, une grande maison bourgeoise entourée d’un parc.
Tarbes détient le label villes et villages fleuris, garant d’une belle qualité de vie, label qui récompense les communes pour leur respect de l’environnement, leur qualité d’accueil des habitants et des touristes, leurs actions en faveur du patrimoine végétal et naturel et la préservation du lien social.
C’est une ville agréable à visiter qui donne une idée de la splendeur des villes provinciales de l’époque du XIXe siècle.
Puis ce sera le retour dans votre camping pour une agréable veillée dans votre chalet à Gouaux.
crédits photo: wwwtarbes.fr –
Le village d’Arreau
À seulement 5 km du camping « Le Ruisseau » à Saint-Lary, la commune d’Arreau, ancienne capitale des Quatre Vallées (comté d’Aure), est à la jonction des vallées d’Aure et celle du Louron.
Ce village est remarquable par la richesse de son patrimoine architectural.
Situé sur la voie secondaire du pèlerinage de Compostelle, Arreau est aujourd’hui connu comme étant souvent une étape des courses cyclistes les plus prestigieuses comme le Tour de France, du fait de sa localisation entre le col d’Aspin et celui de Peyresourde.
Mais c’est surtout grâce à son patrimoine civil et religieux, unique dans les Hautes Pyrénnées, qu’Arreau attire les visiteurs. En effet, ce village a toujours été un centre administratif d’importance: Siège de la judicature des Quatre-Vallées jusqu’au 16e siècle, puis siège de lieutenance jusqu’en 1789, Arreau était aussi siège d’archiprêtré.
Cela en fit une capitale économique très fréquentée avec des foires et des marchés d’importance régionale avec notamment l’artisanat drapier. Puis au XIXe s le tourisme thermal prend le relais appuyé par l’arrivée du chemin de fer en 1897.
À voir à Arreau
Le château des Nestes (ou château Camou) est une vaste bâtisse des XVII et XIXe s qui rappelle l’histoire de la vallée. Ancienne commanderie, militaire et hospitalière, édifiée sur l’enceinte clôturant le village de la Neste du Louron, il assurait la protection du sanctuaire de Saint-Exupère. Le clocheton en bois datant du XIXè s au sommet de la tour centrale servit d’observatoire astronomique familial.
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Le château de Ségure, doté d’une tour carrée datant du XVIe s, ancien donjon du XIIe s bâti sur un roc, possédait une salle d’armes au rez-de-chaussée. Les façades sont agrémentées de croisillons de bois et d’armoiries martelées. Le dernier descendant de la famille De Ségure devint mousquetaire du roi à la veille de la Révolution et après de nombreuses batailles en Italie, au Portugal et en Bohème, finit sa vie dans les prisons espagnoles.
La maison des Lys
Cette superbe maison de style gothique date de la fin du XVIe siècle. Elle est admirablement bien conservée et présente des caractéristiques remarquables: la façade de marbre gris finement sculpté, l’encorbellement des deux étages de la maison et les colombages décorés de lys.
L’école Saint-Exupère et la chapelle du même nom
Mitoyens les deux bâtiments ne datent pas de la même époque.
L’école, dont la construction date de 1554 et qui aurait été bâti à l’emplacement de la maison natale de Saint-Exupère, est référencée comme école dès 1602. La chapelle, bâtie en remplacement du sanctuaire primitif ,quant à elle est composée d’un porche de style roman édifiée entre le X et le XIIe s et d’une nef et de son clocher du XVIe s.
La Mairie-halle
Spectaculaire, cet ensemble architectural ne date pourtant que de 1932, et fut construit en remplacement de la vieille halle en bois du XVIe s. Le choix de l’architecte fut de préserver le style des maisons auroises, à pans de bois et d’ajouter sur le toit un clocheton agrémenté d’une horloge à 3 faces.
La halle a gardé sa fonction de marché hebdomadaire tandis que l’étage est occupé par les services communaux.
Dans le coeur historique d’Arreau, la rue principale, les quartiers Saint-Exupère, du Calvaire, de la Coutellerie, de Bon Rencontre et de Garian vous pourrez voir de très nombreuses maisons datant des XVIe, XVIIe, XVIIIe siècles. Parmi les belles demeures , il faut noter les principales dont les façades sont remarquables:
La maison Foch (Pic Molié) en front de Neste (ayant appartenu au grand-père du célèbre maréchal Foch);
La Maison Laguens avec des piètements de marbre rose en façade;
La Maison Ducuing-Forgue
La Maison Féraud, avec son décor exceptionnel de charpente et de menuiseries. Et bien d’autres encore: Les maisons Artigue, Cazala, Latour, Mouré…
Arreau abrite également un patrimoine religieux important:
L’église Notre-Dame avec son trésor de l’art religieux, une piéta du XVIe s.
La chapelle Saint-Michel de Garian (XIIe s)
La Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Rencontre, chapelle des pèlerins
Ce village est d’une incroyable richesse et je vous invite fortement à le visiter lors de votre séjour dans votre camping de la vallée de l’Aure
Crédit photo :Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr) Source : Article Liste des châteaux des Hautes-Pyrénées de Wikipédia en français (http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_ch%C3%A2teaux_des_Hautes-Pyr%C3%A9n%C3%A9es).
Camping Arreau
Le Pic du Midi dans les Pyrénées
À une cinquantaine de km de votre camping, ne ratez pas l’exceptionnelle virée sur le Pic du Midi, le sommet des Pyrénées culminant à 2876 mètres d’altitude.
Accessible à tous grâce au téléphérique, le pic du midi est une visite incontournable pour admirer la majestueuse chaîne de montagne.
Situé près de Bagnères de Bigorre, il est connu du monde entier pour le panorama qu’il offre aux visiteurs sur le versant Franco-espagnol.
Il accueille également un observatoire astronomique dont les recherches scientifiques imposent leurs compétences depuis 135 ans. Un relais de télévision est aussi sur le Pic.
Le Pic du Midi, un site mythique des Pyrénées
Depuis toujours, le Pic du midi est la source de légendes que l’on retrouve dans les récits mythlogiques. Les Pyrénées seraient ainsi le tombeau de Pyrène, succombant à son trop grand amour pour Héraclès. Python, le serpent né de leur union gardait le tombeau. La tête de la créature serait à Gavarnie tandis que sa queue serait au Pic du midi.
Il est dit aussi que les pâtres Milharis et Béliou âgés de 999 ans, vivaient au pied de la montagne…
Mais au delà des légendes, une pointe de flèche retrouvée au col de Sensours démontre que le pic du midi était déjà fréquenté à la période néolithique.
Avec le développement des sciences au XVIIe siècle, le pic du midi devient d’un intérêt incontournable du fait de sa situation.
Les expéditions pour des observations sur le site se multiplient. François de Plantade qui étudiera en 1706 la couronne solaire d’une éclipse; Monge et d’Arcet qui mesureront la pression atmosphérique.
Le pic du midi, un site scientifique renommé
Le XIXe s est au progrès et en 1870, il est décidé la construction d’un observatoire au sommet du Pic du Midi. En 1875 commencent la construction des fondations et en 1882, les premiers locaux voient le jour.
Mais il faudra encore attendre l’année 1907 pour que le premier télescope soit installé. C’est alors un des plus grands du monde. Il permit à l’époque de démentir l’hypothèse de l’existence de canaux sur Mars. Le retentissement de la découverte offrit la reconnaissance mondiale scientifique des travaux de l’observatoire qui aujourd’hui encore est d’actualité. En effet les chercheurs scrutent le d’une grande pureté, pour débusquer, dans la galaxie, des phénomènes célestes inconnus.
L’observatoire du Pic du midi est labellisé depuis 2013 comme « Réserve internationale de ciel étoilé ». Un label décerné par l’international Dark-sky association qui garantit que le site n’a pas de pollution lumineuse.
Le Pic du Midi de l’impossible accès au téléphérique
Jusqu’au milieu du XXe s, il fallait plus de trois heures pour atteindre le Pic depuis le chemin du Tourmalet. Ayant déjà acquis une belle notoriété, une auberge était déjà installée à l’époque.
En 1952, un premier téléphérique d’une faible capacité est inauguré, au départ de La Mongie. Composé de deux tronçons, il y avait un arrêt au Taoulet. Mais le téléphérique n’était ouvert alors qu’aux seules équipes de l’Observatoire.
Avec le développement spectaculaire du tourisme des années 1990, le site du Pic du Midi rénove son accueil et décide la construction d’un nouveau téléphérique rendant accessible le sommet aux touristes.
L’ancien téléphérique est démonté avant que ne soit posé le nouveau sur le même tracé. Il est inauguré en 2000.
Partant de la station de La Mongie, le premier tronçon mesure 1781 mètres de longueur et avale un dénivelé de 560 mètres. Le deuxième tronçon est encore plus long avec 2629 m pour une pente moyenne de 21%.
Mais les amateurs de randonnée peuvent bien sûr grimper par les anciens chemins et savourer leur exploit avec bonheur, après avoir joui des merveilleux paysages pyrénéens.
Pour tous les renseignements concernant la visite
Les musées du pays de la vallée d’Aure dans les Pyrénées
Dans la vallée où se trouve le camping le Ruisseau, votre camping des hautes pyrénées, au delà des ballades et des activités sportives, vous avez également la possibilité de pratiquer des activités cuturelles en Pyrénées dans la vallée d’Aure.
Le Musée de la Mine de Vielle-Aure
À Saint-Lary, venez découvrir la mine de Vieille Aure à seulement 6 kms de votre camping et vous plonger dans l’univers particulier de la mine. Ouverte en 1845, la mine de production de manganèse a accueilli nombres de mineurs jusqu’en 1920, année de son abandon. 100000tonnes de minerai était produite ici. C’est un parfait exemple des mines de montagne, celle-ci s’étend sur 320 m de galeries.
Grâce à un parcours pédagogique où une bande son vous explique le fonctionnement de la mine, vous revivez les étapes du travail entre la recherche du minerai, le creusement des galeries, la réalisation d’une voie de fer pour évacuer ensuite la manganèse avec des wagonnets. C’étaient les enfants qui principalement se chargeaient de ce travail.
Quant aux adultes, leur tâche de percer des puits intérieurs pour trouver de nouveaux filons, grâce à des pics ou à des bâtons de dynamite qui étaient mis à feu en même temps au cri de : ‘ gare à la mine ! ‘. En simulation un bruit de l’explosion est prévue lors de votre visite et le réalisme est accru grâce à des personnages en cire…
Ce haut lieu de la minéralogie est un site unique dans la région pyrénéenne.
Avec des extérieurs préservés et aménagés, la mine a été réhabilitée avec un parcours en son et lumière commenté en français, anglais et espagnol. En outre le musée expose des curiosités minéralogiques, des collections d’objets et de documents.
Renseignements :
Parc national des Pyrénées, D123, 65170 Vielle-Aure, France
TEL: 05.62.39.46.19
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La Cidrerie d’Ancizan
Dans un bâtiment qui jouxte le musée de la vallée d’Aure à Ancizan, à 5 km de votre camping, vous découvrez le décor d’une ferme auroise telle qu’elle se présentait au XIXe siècle. La Cidrerie d’Ancizan est la première cidrerie artisanale bigourdane à relancer cette activité, vieille tradition pyrénéenne. Elle fabrique du Cidre sec, le Poumado.. Lors de votre visite vous apprendrez comment les abeilles participent au cycle de production en pollinisant les fleurs des pommiers grâce à des projections commentées. Des outils anciens traditionnels vous sont également présentés.
Enfin, une dégustation du jus de pomme 100 % pur jus, du cidre sec et de la liqueur de pomme anisée vous est offerte à la fin de la visite !
Renseignements:
Cidrerie d’Ancizan
Rue de l’Arbizon 65440 Ancizan
Tel: 05 62 39 97 61
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Les grottes de Médous
A une quarantaine de kilomètres de de votre camping, le site des grottes de Médous près de Bagneres de Bigorre est considéré comme une des plus remarquables de la région. F. HERZOG, Spéléologue Suisse, les a d’ailleurs classées, « les troisièmes du monde ».
Des grottes en Hautes Pyrénées qui se visitent en bateau
Ce sont sont des grottes naturelles, creusées par une rivière souterraine, constituée des eaux résurgentes de l’Adour. Elles ne présentent aucun vestige d’occupation humaine mais sont d’une beauté exceptionnelle.
Dès 1789, l’entrée de la grotte est connue mais n’est pas explorée en raison de l’obstruction par de l’argile de son accès. Ce n’est qu’à partir de 1948, que des spéléologues entreprennent de connaître l’origine des eaux sortant des grottes. Le site sera ouvert au public à partir de 1951, s’effectuant à bord d’une barque.
Le point de départ de la visite s’effectue le long d’un parc verdoyant bordé de magnifiques arbres, avec de très nombreux ruisseaux s’échappant d’un bassin, retenue des eaux jaillissant des cavités surplombée par un rocher.
Les Grottes de Médous se partagent en deux parties : La « Galerie Sèche » inférieure et la « Galerie des Merveilles », supérieure.
La première partie du parcours s’effectue à pied sur environ 1 km et vous permet d’appréhender un décor grandiose qui offre au regard de très nombreuses stalactites, stalagmites et excentriques, des colonnes, de larges coulées de calcite dont les formes capricieuses évoquent des draperies, des cascades, des grandes orgues et d’extraordinaires architectures.
Puis la visite se poursuite sur un parcours de 250 mètres en barque, sur l’Adour souterraine, moment inoubliable d’une rare intensité.
Outre l’intérêt des grottes, le site a un intérêt historique religieux
En effet, la Vierge Marie serait apparue surplombant l’entrée de la grotte en présence d’un petit berger puis en celle de la veuve Liloye. L’arrêt de l’épidémie de peste qui sévissait dans la région en fit naturellement un site dédié au culte marial et un lieu très populaire de pèlerinage.
Un couvent capucin fut installé, puis démoli lors de la Révolution française mais une chapelle a été implantée en 2000 à l’initiative de l’évêque de Tarbes qui permet aux pélerins de se recueillir.
Ne ratez pas cette magnifique destination lors de votre séjour, réservez dès maintenant votre hébergement ou emplacement au camping.
Grottes de Medous
60 Route des Cols – 65200 Aste – France – Tel : +33 (0)5 62 91 78 46
Bagnères de Bigorre
À 1h00 de votre camping, n’hésitez pas à venir admirer Bagnères de Bigorre, cette ville thermale dans les Hautes Pyrénées, région Languedoc Roussillon midi Pyrénées. Elle recèle des trésors architecturaux, témoins de son histoire mouvementée.
Une cité romaine à l’origine
La période romaine vit s’installer en 28 avant JC, Valerius Messala installe son campement sur une colline de Pouzac, réduisant définitivement la résistance des Campani, tribu gauloise en Aquitaine. Comme partout lors de leur conquête, les romains apportent leur mode de vie dont les termes d’eaux chaudes qu’ils exploitent. On peut voir encore aujourd’hui l’autel votif situé sur l’escalier des Grands Thermes où il est fait mention de Vicus Aquensis qui pourrait signifier ville des eaux.(pour d’autres historiens c’est Aquae Convenarum qui pourrait être l’appellation de la ville). Il semblerait que la ville romaine ait été détruite par un tremblement de terre et temporairement abandonnée. Se reconstituant lentement, elle dut de nouveau être délaissée à cause d’une épidémie de peste en 580.
Bagnères de Bigorre revit et se développe véritablement à partir du XIIe s quand le Comte de Bigorre accorde aux habitants une charte de droits et de franchise. Bien qu’on ignore comment la ville désertée s’est si bien reconstituée pendant les siècles précédents, en 1313, on compte 800 foyers, l’équivalent de la ville de Tarbes, capitale du Comté.
À cette époque, la ville est partagé entre 4 bourgs entourés de muraille, chacun ayant ses activités agricoles sur un territoire défini: ceux du Bourg Vieux travaillent sur le vallon de
Salut et le hameau de Bouyaous (actuellement rue Georges Lassalle), ceux du Bourg Neuf au
quartier du Pouey et à Lesponne, ceux du Bourg de la Font aux Vigneaux et sur la plaine à
l’est du pont de Pierre et enfin, les habitants des Caoutérès exploitent les terres du pont
d’Arras et du hameau de Sarraméa. Quant à l’Adour, détourné par un canal, fait prospérer les moulins. L’artisanat qui en découle sert à la forge, au tannage des cuirs et à moudre les blés.
Deux ordres religieux se sont installés dans les bourgs au XIIe s: les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, faisant usage des eaux chaudes pour assumer leur rôle hospitalier et les dominicains à vocation spirituelle, qui veille sur la foi des habitants. De nombreuses églises ou chapelles sont construites: l’église paroissiale de Bagnères, l’église Saint-Martin (sis sur l’ancien temple de Diane), l’église Saint-Barthélémy (chapelle de l’hôpital-hospice ) l’église Saint-Roch, édifiée pour conjurer la peste ou l’église Saint-Blaise.
Bagnères est alors une ville prospère dont le développement sera stoppé par une épidémie de peste (1348 et 1361) et par la guerre de 100 ans qui verra la victoire des anglais en 1360. Bagnères de Bigorre devient donc possession anglaise et en 1327, Henri de Trastamare, allié du roi de France rançonne la ville et la met à sac qui perd alors deux tiers de sa population. Après cet épisode difficile, une autre vague destructrice s’abat sur la cité: la guerre de religion.
Jeannne d’Albret, comtesse de Bigorre embrasse la foi protestante et essaye de convertir les Bagnérais mais ceux ci gardent leur engagement catholique. L’embrasement du pays entier contre l’hérésie protestante est lancée et il faudra attendre l’Edit de Nantes, pour revenir à une terre pacifiée, terre que Henri IV, rattachera au Royaume de France en 1606.
La ville après les guerres de religion, est dévastée et la famine régnante favorise le retour de la peste en 1588, 1628, 1653 et 1654, sans oublier un tremblement de terre mémorable en juin 1660 qui dura trois semaines, détruisant la majorité des habitations et tarissant temporairement les thermes.
La ville est reconstruite avec des pierres de la carrière de Salut dont la particularité est de se transformer en marbre en vieillissant, ce qui donne à Bagnères son architecture caractéristique.
À partir de 1660, sous la Renaissance, les thermes se développe et Bagnères devient une ville d’eaux avec 25 établissements dont celui de « Vaux Hall », ancêtre du casino, où on peut jouer et danser.
Pendant la période de la Révolution, la ville accueille un certain nombre de modérés suspectés par les républicains, prêts à passer la frontière. Le pays ensanglanté par les guerres recevra de nombreux blessés et l’hospice Saint-Barthélémy, l’hospice des Capucins de Médous, les maisons d’Uzer et de Lanzac se transforment en hôpitaux militaires
Bagnères de Bigorre, une ville thermale
Aujourd’hui, Bagnère de Bigorre a gardé sa fonction curative en redéployant fortement sas activités autour des thermes, ouvrant un nouveau centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle d’importance régionale, d’une grande maison de retraite et d’une maison de repos médicalisée. Mais Bagnères tournée de plus en plus vers le tourisme, a favorisé l’implantation du centre thermoludique Aquensis, dédiée au bien-être et à la forme.
La volonté de développer la ville a vu également la création la conservation de
l’environnement et du patrimoine a abouti à la création du Centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE) puis du Conservatoire botanique pyrénéen.
Ces institutions sont installées, avec le Muséum d’histoire naturelle, au vallon de Salut.
Les monuments remarquables à visiter:
– L’église Saint Vincent du XIVe s avec son porche plein cintre de type Renaissance
– La Tour des Jacobins, beffroi carré de type gothique flamboyant sur les deux premiers étages pour finir en octogone.
– L’ancienne église Saint Jean avec son prestigieux portique
– La Maison d’Uzer avec ses façades, sa toiture et son décor intérieur préservé.
– La rue du Vieux Moulin avec l’Ancienne Maison Jeanne d’Albret.
Enfin les Grands Thermes caractérisés par une architecture classique du XIXe s, servi par l’utilisation de nobles matériaux dont le marbre des Pyrénées qui a d’ailleurs son musée.
De belles promenades pour apprécier la ville:
– La promenade dite « les allées de Maintenon »
– L’ensemble formé par le Vieux Bagnères
– Le vallon de Salut avec les allées Dramatiques
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